Lonla — simple chant pour un couple strasbourgeois éperdu d’Afrique, déraciné.

Tentative de placer Cornélia et Amara dans des espaces familiers qu’ils n’auraient cependant jamais reconnus — vers un tout sans échelle.

Pointer un objet lointain et réconfortant, comme on pointe une étoile — orientation neuve de l’histoire — ainsi de Théodore Monod,
de la Cathédrale, du jardin de simples du Musée de l’Oeuvre de Notre Dame, de tel paysage qui s’ouvre dans le mitant du lit... qu’on observe évoluer comme seul on observe encore le ciel la nuit.

Il convient de regarder Lonla dehors.
La nuit a fait toute la différence. On s’endort sur la terrasse, on se tient gelé face à la colossale cathédrale — avec le réel espoir d’ouvrir les cieux.